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Parution du livre Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques

4 Juin, 2021 | Livres

Le cinéma de Bruno Dumont

C’est l’événement de cette fin de saison pour les éditions WARM : la parution du livre collectif Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques, dirigé par Benjamin Thomas après une année riche et enthousiasmante d’échanges et de travail avec les 28 auteurs, notre correcteur œil de lynx aka Charles Tatum Jr. et notre imprimeur Jouve-Print.

Après les livres consacrés aux films de Wang Bing et de Lisandro Alonso notamment, notre collection Cinéma poursuit son exploration du cinéma contemporain en s’intéressant à l’un des cinéastes français les plus singuliers de notre temps, Bruno Dumont.

Outre son ambition artistique, il s’agit de notre projet éditorial le plus important depuis notre création (hors revue Blink Blank) avec ses 444 pages et ses 28 auteurs. Nous tenons à remercier le Centre national du livre (CNL) et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) pour leur soutien déterminant.

Ce livre est “ passionnant car il fait entrer le lecteur dans la richesse et la poésie de l’œuvre complexe du cinéaste par des entrées alphabétiques judicieusement choisies ”.
Commission Arts du Centre national du livre

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Bruno Dumont est l’auteur de La Vie de Jésus, L’humanité, Twentynine Palms, Flandres, Hadewijch, Hors Satan, Camille Claudel 1915, P’tit Quinquin, Ma Loute, Jeannette, L’Enfance de Jeanne d’Arc, Coincoin et les Z’inhumains, Jeanne.

Son nouveau film France est présenté en compétition au festival de Cannes en juillet 2021 et sort en salle le 25 août 2021.

Benjamin Thomas est professeur en études cinématographiques à l’université de Strasbourg. Il est l’auteur, entre autres, de L’Attrait du vent (Yellow Now, 2016), « Fantômas » de Louis Feuillade (Vendémiaire, 2017) et de Faire corps avec le monde. De l’espace cinématographique comme milieu (Circé, 2019).

Depuis La Vie de Jésus en 1997 jusqu’au plus récent Jeanne, le cinéma de Bruno Dumont se place au plus près des gestes, des corps, des lieux, des manières dont les uns et les autres se nouent ou se heurtent. Ses œuvres, dans des registres et des genres parfois très différents, accueillent l’accident, l’incident, dédaignent la construction dramatique attendue pour observer la coexistence des contraires, dans le monde comme dans les êtres. Les films de Dumont, loin de se contenter de saisir les aspects d’un monde brut, prennent au sérieux le visible comme son revers. La composition et le montage y sont aussi déterminants que le souci de rendre sensible la part dense d’invisible dont sont feuilletées les images.

L’une des façons d’approcher un cinéma d’une telle richesse esthétique et thématique serait peut-être précisément de maintenir à son sujet une pluralité de points de vue, une coexistence des lectures.

C’est en tout cas la voie empruntée ici : une réflexion collective, sous la forme de soixante-sept fragments alphabétiques – de “Acteurs” à “Zombies et cannibales”, en passant par “Bach”, “Bailleul”, “Écriture”, “Grotesque”, “Mystique”, “P’tit Quinquin”, “Politique” ou “Bruegel” –, signés par vingt-huit auteurs, consacrés aussi bien aux longs métrages et séries qu’à des questions et motifs entêtants, comme autant d’entrées possibles pour penser le cinéma de Bruno Dumont.

Avec les contributions de :

Maryline Alligier (“Écriture”, “Jeanne”), Vincent Amiel (“Bresson”, “Ma Loute”, “Twentynine Palms”), Frédéric Cavé (“Interstices”, “Sibérie”), Christophe F.D. Coste (“Onomastique”), Christophe Damour (“Acteurs”, “Naturalisme”), Simon Daniellou (“Raccord”), Sébastien David (“P’tit Quinquin”, “Onomastique”), Jean-Michel Durafour (“Bach”, “Caplet”, “Christophe”, “Igorrr”, “Lekeu”, “Royer”), Azélie Fayolle (“Burlesque”, “Intrigue”, “Renan”), Rémi Fontanel (“Camille Claudel 1915”, “Chutes”, “Regard”), Hélène Frazik (“Carnaval”, “Grotesque”), Daphnée Guerdin (“Femmes”, “Maternité”, “Virilité”), Fiona Hosti (“Alchimie”, “Oiseaux”), Raphaël Jaudon (“Avances”, “Classes”, “Larmes”, “Politique”), Célia Kadouche (“Idiotie”, “Langage”, “Transcendance”), Stefan Kristensen (“Flandres”), Claudine Le Pallec Marand (“Sexualité”), Louise Lienhard (“Violence”, “Zombies et cannibales”), Ma Xinxin (“Images pensives”), Clément Montcharmont (“Enfance”, “Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc”), Sophie Pierre (“Espace”), Aurel Rotival (“Sacré”), Maxime Scheinfeigel (“Animus et Anima”), Raphaël Szöllösy (“Alchimie”, “Coincoin et les Z’inhumains”), Benjamin Thomas (“Bailleul”, “Bruegel”, “De Winter”, “Epstein”, “Les Flandres”, “Giotto”, “Hors Satan”, “L’humanité”, “Lille”, “Littéraire”, “Paysages”, “Réel, réalités”, “Reprendre”, “Van der Weyden”), Thomas Vallois (“La Vie de Jésus”), Hélène Valmary (“Dernier plan”), Luc Vancheri (“Hadjewich”, “Mystique”).

Découvrir quelques pages sur Calameo

Bruno Dumont

Pour tout savoir sur ce livre, sa genèse et son propos, rendez-vous le jeudi 24 juin à 18h à la Bibliothèque Albert-Legendre de Laval (53).
En partenariat avec la librairie M’Lire, dans le cadre de Circuit court (Mobilis).
Entrée gratuite.

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