L’album et le film Le Paradis Blanc ont été enregistrés en 1983 par Etant Donnés. Ils sont à ce jour inédits.

Cet album et ce film ont été réalisé dans le cadre d’une installation incluant une performance sur trois jours d’Etant Donnés à l’ELAC (Espace Lyonnais d’Art Contemporain) pour le Cinquième Symposium d’Art Performance de Lyon en 1983 : une journée de construction de l’installation, une journée avec une performance d’Etant Donnés dans l’installation et une journée de destruction de l’installation.

La musique de cet album est celle des films de la construction et de la destruction de l’installation.

Le film figurant sur le DVD est un montage réalisé à partir des films de la construction et de la destruction de l’installation.

Cette musique comme toutes les premières œuvres d’Etant Donnés a été réalisée sans aucun instrument ou effet, mais est le fruit d’un long travail sur un matériau sonore brut provenant d’enregistrements de sons de la nature et d’autres sources sonores comme la télévision, le cinéma, la radio, les rues ou les usines.

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Face A

CONSTRUCTION  22’16’’

Face B

DESTRUCTION  22’16’’

DVD

LE PARADIS BLANC  7’15’’

Mastering : Norscq

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ETANT DONNES
Eric et Marc Hurtado ont fondé en 1977 le groupe Etant Donnés qui est rapidement devenu incontournable dans le domaine du cinéma expérimental, de la performance et de la musique expérimentale et industrielle, enregistrant une trentaine d’albums et comptant de nombreuses collaborations avec des artistes majeurs de la musique d’avant-garde internationale et du cinéma : Alan Vega, Genesis P.Orridge, Michael Gira, Lydia Lunch, Philippe Grandrieux, Mark Cunningham, Bachir Attar et les Maîtres Musiciens de Jajouka,etc.

Etant Donnés se sont produits dans des lieux tel que la Documenta de Kassel, The Kitchen de New York, Matresss Factory de Pittsburg, Baltic Centre for Contemporary Art de Newcastle, Eurokaz de Zagreb, Sonar de Barcelone,  Biennale de Lyon, Centre Pompidou, Fondation Cartier, Etrange Festival de Paris, Transmusicales de Rennes, Berlin Atonal, Berlin Prix Europa, Click Festival au Danemark etc…

Bleu (1994) de Marc Hurtado fait partie des collections permanentes du Centre Pompidou et Jajouka, quelque chose de bon vient vers toi (2011) des collections permanentes du MoMA de New-York. En 2016, la Cinémathèque française rend hommage à Marc Hurtado dans le cadre de Cinéma d’avant-garde, contre culture générale, organisée par Nicole Brenez. Après 8 ans d’absence, le groupe reprend du service et est remonté sur scène en mai 2017 à l’occasion du Click festival au Danemark et se produit à nouveau en septembre 2017 au Festival Tower Transmissions de Dresde.

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Presse

Very recently I mentioned seeing a festival in 1986 where Tasaday played (but I wasn’t sure I saw that), but also Coup de Grace, SBOTHI and Etant Donnes. Especially the later made an enormous impression on me. It was super loud, super exciting and very short. Maybe twelve minutes including the overwhelming classical music (by Manuel De Falla) that was right at the start. I was blown away and since then I looked and listened to the music and videos of the French brothers Hurtado differently. With their work after 1997 (or so) I have not so much connection; the whole aging rock star pose is not my cup of tea. The box set that Vinyl On Demand released of their earliest work however I found most enjoyable (not reviewed in Vital Weekly).

"Le Paradis Blanc was recorded in 1983 as part of a three-day festival in Lyon. On the first day they constructed an installation, the second day they performed and on the third day they destroyed the installation. The DVD contains an ‘edit made with the movies of the construction and the destruction of the installation". The whole film lasts seven minutes. The record, two parts of the title piece, lasts exactly two times twenty-two minutes and sixteen second, and contains that classic Etant Donnes sound. At least that’s the sound I remember from them. The vari-speed working of a reel-to-reel tape, which is used to record all sorts of sound on and layered onto each other, they make up some intense collage of musique concrete sound. It has a mighty fine lo-fi character, and we recognize a synthesizer here or there, among the loops glass breaking, vari-speed voices moaning and sighing as well as the slowed down layering of bricks. Well, that I figured out from seeing the DVD, in which they are making a construction with bricks and gravel, with the usual stroboscopic effects from time to time. The music that is part of the DVD sounds oddly enough a bit brighter than on the vinyl, which seems to be a bit more covered in dust, but I suggest you turn up the volume quite a bit and experience the raw power of Etant Donnes. Every now and then I play a bunch of their works, and this goes straight that pile ‘to be played again’ in the next round of music to hear again from this great duo. (FdW)

VitalWeekly

BANDA SONORA. Últimamente, la extensa discografía del dúo francés electrónico-industrial está siendo objeto de escogidas revisiones. Mientras que la reedición de « Sniper » (2010) - Marc Hurtado y Alan Vega juntos - se han sumado las de « Re-Up » (1999) y « Offenbarung und Untergang » (1999) - este en colaboración con Michael Gira - , « Le Paradis blanc » rescata la banda sonora - inédita hasta el momento - de la película del mismo título, perteneciente a la tercera realización cinematográfica de los hermanos Hurtado, Éric y Marc. Fechada en 1983, « Le Paradis blanc » documentaba, en blanco y negro y a través de una cámara de seguridad, una instalación realizada en el Espace Lyonnais d’Art Contemporain a lo largo de tres días : en el primero tenía lugar la construcción de dicha instalación ; en el segundo, una performance del dúo, y en ele tercero, su destrucción.

Prescindiendo de instrumentos, como el resto de las obras pertenecientes a su primer período, el soundtrack resultante - al igual que el cortometraje, incluido aquí en DVD - se centraba en la primera y tercera jornadas, acogiendo una manipulación sonora de diversas fuentes, procedentes de la naturaleza o bien de fábricas, televisión, radio, cine y la calle. Cuarenta y cuatro minutos y medio de collage concrète, que redunda en un tormentoso y sombrío bucle de desasosiego. Lo-fi ruidosa para el fin de los tiempos.

Jaime Gonzalo - Rockdelux