Il s’agit de la 7e exposition co-organisée en partenariat avec l’association L’art au Centre, après les expositions d’Eduardo Carrera (2017), de Morgan Reitz (2018), de Willy Durand (2019), de Carole Thibaud (2020), de Julien Mérieau (2021) et de Laurent Vignais (2022) proposées à la Porte Beucheresse.

Infatigable dénicheur de curiosités et créateur de livres d’art singuliers, Daniel Bry s’amuse à ramener à nous sous un jour contemporain, des figures hybrides, monstrueuses et grotesques, créées par François Desprez, un esprit libre qui sévit dans l’ornementation, le dessin et le motif au XVIe siècle.

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En 1565, paraît un mystérieux petit livre, Les Songes drolatiques de Pantagruel, faussement attribué à François Rabelais. Cette oeuvre inclassable de François Desprez publiée par Richard Breton, éditeur de son état, réunit 120 planches étonnantes et déroutantes peuplées de monstres à la fois drôles et effrayants. Ces gravures où s’entrelacent des motifs géométriques non figuratifs et des êtres fantastiques hybrides, librement inventés, s’inscrivent dans la tradition des drôleries gothiques et flamandes de Bosch et de Bruegel.
Par la suite, ces drôles vont disparaître et réapparaître au gré des circonstances et des désirs de ceux qui les découvrent, tel un certain Salvador Dalí.

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À l’occasion de cette exposition, Daniel Bry révèle aux curieux ces personnages furtifs et outranciers en n’hésitant pas à les secouer, à les tournebouler ou à les placer dans des situations invraisemblables ou dans des décors somptueux, des nuits sans fin, des forêts magiques ou des lacs de lumière dorée…